Facturation électronique : les PDP deviennent des Plateformes Agréées (PA)

Les PDP (Plateformes de Dématérialisation Partenaires) disparaissent pour laisser place aux PA (Plateformes Agréées).

C’est officiel ! Un changement de terminologie majeur qui est intervenu cet été 2025. Plus qu’un simple changement de nom, cette évolution vise à clarifier le rôle de ces acteurs clés dans la transition numérique des entreprises.

Le terme « partenaire » de PDP prêtait à confusion, laissant penser à un lien optionnel. Désormais, « plateforme agréée » souligne le caractère officiel et obligatoire de leur rôle. En effet, une PA est immatriculée et validée par la DGFiP dans le cadre d’une procédure stricte, ce qui garantit sa conformité et son statut juridique.

De la même manière, les Opérateurs de Dématérialisation (OD) deviennent des Solutions Compatibles (SC), connectées obligatoirement à une PA pour transmettre les données fiscales.

Le rôle central des Plateformes Agréées dans la réforme de la facture électronique

Les PA sont au cœur de la réforme de la facturation électronique. Leur mission reste la même que celle des ex-PDP :

• Transmettre et recevoir les factures électroniques dans les formats réglementaires (Factur-X, UBL, CII).
• Vérifier la conformité des factures avant envoi.
• Assurer le e-reporting fiscal auprès de l’administration.
• Garantir l’interopérabilité avec le Portail Public de Facturation (PPF) et les autres PA.

En résumé, elles permettent de fluidifier les échanges entre fournisseurs, clients et administration tout en renforçant la sécurité et en limitant les fraudes à la TVA.

Réforme de la facture électronique : Ce qui change pour les entreprises

À compter du 1er septembre 2026 (voir le calendrier exact), toutes les entreprises assujetties à la TVA devront obligatoirement être reliées à une PA pour recevoir leurs factures électroniques. Cela implique plusieurs actions concrètes :

1. Choisir une PA agréée et l’intégrer à son logiciel de gestion ou ERP.
2. Mettre à jour les systèmes comptables pour assurer la compatibilité.
3. Fiabiliser la base clients (vérification des SIRET, identifiants, données).
4. Gérer les statuts de factures (déposée, acceptée, rejetée, encaissée).
5. Respecter le e-reporting pour les ventes B2C, internationales et hors TVA.

Les risques en cas de retard

Ne pas anticiper la réforme, c’est s’exposer à :

• des factures rejetées, entraînant retards de paiement,
• des sanctions administratives,
• une perte de compétitivité face à des concurrents déjà digitalisés.